La fabrication de pièces en plastique commence par une phase liquide qui nécessite un moule avec l’empreinte de l’objet fini. Elle implique donc la conception d’un outillage et la réalisation de prototypes pour les tests. Voici les différentes étapes du processus.
Qu’est-ce que l’injection plastique ?
L’injection thermoplastique est un procédé de fabrication spécifique au moulage de pièces en polymère. Des granulés en plastique, biosourcé ou synthétique, sont fondus dans un moule en acier pour produire des objets fonctionnels ou des pièces d’aspect en série à partir d’un cahier des charges précis. La technique requiert une expertise pour la mise en œuvre à partir d’un design préalablement établi.
Définition du projet
Le plasturgiste prend en charge la conception et la fabrication de pièces moulées à partir des contraintes physico-chimiques liées à la matière. Il maîtrise la résistance mécanique des polymères et tient compte de l’usage final du produit comme de son environnement. La quantité à produire et le coût de revient de chaque pièce sont évalués avec le client. L’outilleur réalise des pièces plastiques sur-mesure mais peut aussi optimiser les process déjà existants.
Le fonctionnement du moulage par injection
Le principe consiste à rendre liquide la matière plastique avant de l’injecter à l’intérieur d’un moule pour qu’elle prenne la forme de son empreinte. Le polymère est ainsi chauffé jusqu’à 200 ou 250°C par une vis sans fin qui assure l’homogénéité du fluide. Une fois liquide, il passe par la buse d’injection avec une pression de 2 500 bars. Pour obtenir une pièce de qualité, le moulage doit être correctement refroidi avant d’être éjecté de la presse. L’usinage de l’outillage détermine la réussite de chaque étape.
La fabrication du moule
La fabrication d’outillages en plasturgie relève d’une spécialisation. En deux parties, le moule suit les cotes de la pièce mais prévoit aussi le point d’injection du plastique et la position des tiroirs d’éjection de l’objet fabriqué. Comme les joints du moule, ils déterminent l’aspect final de la pièce et sa robustesse. Ils respectent donc l’usage et le domaine d’application du produit fini. Un prototype en aluminium est proposé à l’essai avant sa version définitive en acier.
La validation du moule et des premières pièces
Les premières pièces produites servent à ajuster l’altération des finitions de l’outillage en fonction de l’aspect de la surface recherché ou du surmoulage. Les dépouilles pour éviter de rayer la pièce lors de son démoulage ainsi que le taux de remplissage pour pallier au retrait de matière avec le refroidissement du moulage font partie des vérifications effectuées par le mouliste.
Lancement de la production
Tous les ajustements doivent être validés par des modèles 3D de la pièce en conformité avec le cahier des charges. La production automatisée ne démarre qu’après la validation du process qualité. Elle vise la rentabilité du produit.
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